Cette image représente Camille Tardif en train de mettre à sécher l'une de ses peintures

J’ai toujours créé pour VAINCRE, que ce soit par l’écriture, la peinture ou le tatouage. 

J’ai reçu ma première machine à tatouer en 2022. À l’époque, je traversais un traumatisme très profond, j’étais en état de choc et de sidération. La pratique du tatouage, par la concentration qu’elle demande, m’a aidée à être dans le moment présent, à me connecter aux autres et à dépasser mes douleurs. 

À travers la peinture ou l’écriture, j’ai toujours essayé de retranscrire un territoire imaginaire qui m’appelle. Il n’y a rien qui définit le mieux pour moi ma pratique que cette liste :

Une fracture. Un épanchement. Un idéal. Un repos. Un pont. Un mirage. Un horizon. Une trajectoire. Une obsession. Un détournement. Un trompe-l'œil. Une première fois. Une boucle. Une île. Un voyage. Une danse. Un état au monde. Une déconnexion. Un état tout court. Un désir. Un éclat. Un crépitement. Un appel. Une lueur. Un affront. Un oubli. Un territoire. Une humanité. Un absolu. Un apaisement. Une beauté. Une petite chose. Une toute petite chose. Un univers. Un tout. Une vue. Un point de vue. Une sensation. Un hommage. Un souvenir. Un cri. Une justesse. Une nécessité. 

C’est toujours extrêmement touchant de vous voir découvrir mes créations, d’entendre ce qu’elles vous inspirent. Souvent, vous y voyez des choses que je n’ai pas vu moi-même et qui font que tout à coup, ce n’est plus mes créations mais complètement les nôtres.

Cette image représente Camille Tardif devant l'une de ses peintures dans son atelier

Faire appel à moi, c’est :

  • De la douceur, de la bienveillance et de la discipline 

  • Des infos en toute transparence ! Tu peux me poser toutes les questions que tu souhaites, et demander un devis juste à titre informatif. Je peux aussi t’aiguiller pour trouver le tatoueur qui te convient si tu es un peu perdu.e.

  • Un accompagnement global, de la première esquisse à la cicatrisation complète de ton tattoo

  • La possibilité de venir visiter le salon de tatouage et le matériel pour poser toutes les questions que tu veux

  • Des retouches GRATUITES À VIE (la plupart des tatoueurs acceptent de les faire pendant les 3 mois suivant un tatouage)

Cette image représente un dessin de fleur en couleur destiné à être tatoué
Cette image représente Camille Tardif en train de peindre

Victor Hugo
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Dans ma ville teintée couleur de
Tombe
J'y ai croisé 
Marché à côté de tous ces gens
Qui se ressemblent trop trop pour n'être que
Nos cousins 

Dans cette ville où le goudron est gorgé de larmes
La seule fierté est inscrite sur le nom des rues, qui elles-mêmes, 
Sentent les égouts 

J'ai tapé tous les jours les trottoirs 
De Victor Hugo 
Savait-il seulement 
Qu'il serait un jour ma rue à moi ? Moi qui n'ai jamais lu
L’un de ses livres

Depuis cette rue 
Du haut de cette prison le seul horizon qui m'apparaît, est ce parc 

Verdoyant 
Gigantesque et
Sali par ce crime


Verras-tu
Mon cri coloré
Déchirer l’infini

Le bleu dans le bleu sur le bleu dans
Mes yeux dans mon trouble le bleu sur
Le blanc qui scinde le blanc si
Bleu dans le noir

Noir qui - affronte et détermine

Perdue je tombe dans l’Univers sans fond et le noir qui abrite ma chute et clignote clignote sous le noir et sur le noir le bleu qui se diffuse et devient le noir ce noir qui accueille ma chute qui retient - agrippe - mon noir mon bleu qui est suspendu sous - ma chute - qui est - une bouffée d’air dans ce gouffre noir et infini qui est velouté et doux et cette chute devient si douce cette chute dans laquelle clignote

Le rouge sur le rose le rose sur le jaune le jaune sur le jaune

Au milieu de la nuit qu’il - La nuit, il.

Ce noir qui m’écrase. Ce noir qui me remplit. Ce noir que j’aime. Ce noir qui a pris ma douceur. Ma douceur qui palpite. Très faible sous. L’immensité et le vertige de. Ce miroir face à. Ce vide. Il n’y a.

Rien qu’une couleur.

Rien qu’un enfant qui crie.

Rien qu’une.

Brutalité.

L’enfant tombe dans l’Univers sans fond et la femme vieillit dans ce gouffre.

Flouté fumé fumant l’enfant fume et il se cache dans le flou qui contient. La nuance. Qui résonne. Clignote. La couleur. Pure. Car. Lui ont. Les autres et lui. Noir. Il tombe.

Il fait vieillir la femme, qui elle, n’a jamais pu grandir.